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Bonne ambiance à la salle des Capucins au tour des grilles "Les climats de l'Europe"

Bonne ambiance à la salle des Capucins au tour des grilles « Les climats de l’Europe »

J’ai déjà eu beaucoup de mots pour le dire ici : le verbicruciste est un artiste. Et quand il se produit dans un festival, le défi est invariable ; il s’agit avant tout de plaire au public. Difficulté supplémentaire : à la salle des Capucins d’Is-sur-Tille, en cette édition 2016 comme lors des précédentes, ce public était pluriel, au gré des représentations à l’affiche.

Les cruciverbistes locaux du tournoi par équipes du vendredi soir, de la résolution collective et conviviale (avec leurs proches) de la soirée-repas du samedi soir et ceux de l’animation du dimanche ; les élèves de 5e sélectionnés du tournoi des collèges, ainsi que leurs parents ou accompagnants venus regarder les parties et encourager leurs favori(te)s : c’est tout ce monde, de générations et motivations diverses, qu’une fois de plus il n’a pas fallu décevoir.

Pour la joute par équipes du vendredi soir, qui a ressemblé à l’ancien Tournoi des 3 Rivières, j’ai choisi de placer la série de grilles sous le titre :  « Les cerveaux de l’affaire » et le sous-titre : « Séance de remue-méninges », et de les introduire par une grille de classement conçue autour du récent concours Lépine. Des énigmes qui supposaient d’en avoir dans la cafetière : de l’érudition un peu, de l’esprit pas mal. Les nouvelles têtes comme les anciennes ont cogité avec bonheur, livrant des matchs riches en rebondissements : cela jusqu’aux finales, dont celle du tournoi principal achevée sur les deux mêmes grilles complètes à une lettre près !

Bonne ambiance dans l’air

Pour la compétition des jeunes, j’ai choisi « Les climats de l’Europe » comme toile de fond de chacune des 24 énigmes proposées dans les tournois principal et « de consolante ». En veillant, comme c’est la contrainte dans ce cas, à ce que les mots, les définitions et la charpente de ces problèmes soient adaptés aux aptitudes et attentes. Et que l’on ne vienne pas me dire que les grilles pour les jeunes sont plus simples à inventer : c’est tout le contraire ! Doués et visiblement bien entraînés, les cruciverbistes en herbe ont en tout cas montré un savoir-faire étonnant et une passion infaillible, devant une nombreuse assistance pas moins conquise. Le spectacle a duré près de 4 heures et il n’a manqué pratiquement personne à l’heure de la remise des récompenses.

La soirée-repas du samedi soir a donné lieu à une première : la présentation de la grille  « Au rayon Parfumerie », inspirée (c’est le cas de le dire) d’une balade en Provence et destinée à tous, y compris les personnes peu familières de la Cruciverbie, mais plus au parfum des fleurs odorantes ou des eaux de toilette. Entre les plats, chacun et chacune des convives a pu ainsi dire son mot et contribuer ainsi à la résolution du mots croisés et la réussite d’un moment fort en saveurs.

Pour la journée du dimanche « La rue Gambetta entre en jeux », rapatriée dans la salle à cause de la pluie, j’ai puisé dans un répertoire ancien grand public — « Le Carnaval » en 600 cases et « La vie en entreprise » en 100 cases — pour distraire les visiteurs de passage. De drôles de séances de « tempête des cerveaux » pour terminer ce festival des fortes têtes.

Je n’ai pu cette année faire jouer et rencontrer les concurrent(e)s de France et de francophonie. Cela m’encourage à inventer quelque chose pour eux cette année. Pour savoir où, quoi et comment, lire attentivement la revue Eskimos et visiter ce blog…

Jean Rossat

 

 

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