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Château-Thierry 2019 : l’album photo

Temps pluvieux, festival heureux . Voici quelques images des Fabuleux cruciverbistes dans la cité de l’homme des fables :




Château-Thierry : du monde au verdissage

La Côte-d’orienne Sylvie Gony et le Haut-savoyard Christian Boccon, lors d’une joute duo d’échauffement.

Est-ce la pluie qui est tombée sans discontinuer ces 19 et 20 octobre sur la ville ? Toujours est-il que le festival « Les fabuleux cruciverbistes » de Château-Thierry aura été très verdoyant. Le samedi après-midi sous le store de la Librairie des Fables, dans la Grande-Rue, les passants ont pu résoudre des grilles de 100 cases conçues par « Jean de la Montagne » autour de Jean de La Fontaine. Guidé(e)s pas l’auteur, les participant(e)s émérites ont pris un malin plaisir à revisiter le Loup et le Chien, les Médecins, et autres fables de l’enfant du pays. Même le premier édile de la cité s’est joint au groupe pour dire son mot et aider à la résolution des mots croisés en jeu.

Le dimanche, à la salle de la rue du Château, c’est une compétition très nature qu’ont disputée les athlètes du sport de l’esprit. Le matin, ces derniers ont eu à résoudre la grille du Grand Prix Eskimos Open intitulée « Déplacement en ville »  et orientée vers les mobilités douces.

16 nuances de green

L’après midi, les concurrent(e)s des tournois ont prolongé leur réflexion écologique autour d’énigmes rassemblées sous les titres « La vie en vert » ou « 16 nuances de green ». Devant une belle assemblée, à laquelle s’étaient joints des visiteurs heureux de découvrir une distraction inédite à l’abri, les adeptes des grilles de J.R. ont disputé des joutes spectaculaires et souvent riches en suspense. Une belle publicité pour le style de la maison !

Sur le plan des résultats, nulle surprise à signaler : Bernard Philippet de Polleur a remporté le grand prix et le tournoi solo principal, Michel Vanobost de Renaix, le tournoi individuel de consolante. À souligner la victoire dans le tournoi duo principal de Thierry Bruger d’Hargeville avec Jean-Yves Potel de Wattrelos (dont c’était la première participation) ainsi que le succès de Renée Devos de Nieppe associée à Jacques Jochem du Mesnil-le-Roi, dans le tournoi duo de consolante.

Entre les deux joutes, une pause-buffet a permis aux festivaliers et accompagnant(e)s de se retrouver et d’échanger à loisir. Le soir, la remise des prix et un pot de l’amitié ont clôturé cette journée de verdissage, placée comme toujours sous le signe de la convivialité.

 

La grille « De Vinci en toile de fond » qui servait d’inscription pour ce festival 2019, comportait plusieurs difficultés, dont une principale : au XIII, la définition « Ex-artiste de la toile ou homme du pouvoir » appelait la solution LEOTARD (François, ancien ministre) au lieu de LEONARD. Par croisement au 12 : PLAT au lieu de PLAN pour « Qui manque de relief ». 

 

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Concours n°85 : la classe ouvrière des auteurs de définitions

À l’occasion du concours de la revue Eskimos n°85 autour de la grille « Envol vers d’autres cieux », les cruciverbistes ont travaillé à définir les mots VOL et RUCHE. Marie-Jo Place prend la première… place. Mais la concurrence est d’un bon niveau.

• VOL

« Fauche du blé » (Marie-Jo Place), « Des grues par-dessus les gratte-ciel » (Michèle Villemin), « L’art sain d’Arsène » (Thierry Bruger), « Action de monte-en-l’air » (Pierre-Marie Frioux), « Façon de s’envoyer en l’air » (Arnaud Latapie), « Un qualifié qui mérite une augmentation… de peine » (Philippe Dhondt), « Bien piqué » (Marie-Paule Cierniak), « D’essai ou d’essaim » (Sylvie Gony), « Enlèvement d’ordures » (Bernard Arnautou), « Ravissement sans enchantement » (Anne-Marie Bergeret), « Des gerfauts l’ont rendu célèbre » (Christian Boccon), « Ses heures sont comptées » (Daniel Cierniak et Corinne Bertrand), « Prise d’air » (Georges Flambard), « S’unit parfois au vent » (Pierre Clerc), « Emprunt sans consentement » (Philipe Lenglin), « Au vent, on déguste » (Patrick Vigoureux), etc.

• RUCHE

« Suite royale » (M-J. Place), « Où les ouvriers sont au régime des cadres » (Pierre-Marie Frioux), « Fabrique de gaufres » (A. Latapie), « Résidence royale et logement ouvrier » (M. Villemin), « Vol en bande organisée » (Lionel Maurouard), « Boîte de zélées ailées : Bzz… » (T. Bruger),  — « Les Bretons se la piquent avec du chouchen » (Philipe Dhondt), « Se la piquer est soûlant » (C. Boccon),  « Si on se la fait piquer, on peut avoir les abeilles » (Guy Bonnin) — , « Royaume de reine » (D. Cierniak), « Avec C la voilà sotte » (Jean-Claude Gouy), « On y travaille Dard… dard » (B. Arnautou),  « Siège de force ouvrière » (A-M. Berger), « Un seul produit, mais de nombreux rayons » ( C. Bertrand), « Elle fourmille de petites gens » (G. Flambard), « Ne sait pas à quel essaim se vouer » (Laurent Leshauris), « Hutte ouvrière » (P. Vigouroux), etc.