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11 août 2013 : première à Tarascon sur-Ariège

Sur le parvis de l’espace cultiurel, le mots-croisiste haut-savoyard a conquis de nouveaux publics.

Ce 11 août 2013, Jean Rossat a animé une rencontre de mots-croisés au Salon du Livre de Tarascon-sur-Ariège, mis en page par la bibliothèque l’OIseau-Lyre. Venu tout exprès de son Grand Massif,  le mots-croisiste a réussi sa première pyrénéenne. Installé sous la tente au cœur de l’événement littéraire ariégeois, il a proposé aux visiteurs de résoudre collectivement  — et convivialement — plusieurs grilles de 100 cases, dont quelques-unes de ses grandes classiques choisies, histoire de se révéler à un nouveau public. « Famille d’accueil de personnes âgées » pour un mot de 10 lettres commençant par un U , « Requinqua » pour le 1 horizontal d’une autre grille comment par un C : les définitions et les mystérieux chemins conduisant aux solutions ont à chaque fois passionné les groupes d’experts « ami-ami », découvrant cette nouvelle façon de pratiquer les mots-croisés. Plutôt spectateurs au début des séances, au cours desquelles l’auteur a écrit lui-même les solutions proposées par chacun, les cruciverbistes sont devenus, au fil des heures, résolument acteurs et actrices de la résolution des grilles, n’hésitant plus à prendre le feutre pour reporter eux-mêmes leurs trouvailles directement sur la tableau.

Alors que les auteurs et éditeurs de livres ont rencontré leurs lecteurs sur les stands alentour ou que les conférenciers ont attiré nombre d’auditeurs à l’intérieur du Centre culturel, l’homme des grilles a su trouver sa place et montré que les mots-croisés (notamment les mots-croisés publics et collectifs) sont, en cette année 2013 de leurs cent ans, toujours à la page. Le plus dur pour le montreur de grilles itinérant aura peut être été le déplacement depuis les Alpes du Nord jusque dans les Pyrénées (avec un aller dans les bouchons) : un voyage qui a suivi de trois jours un autre périple le mercredi 7 août à Is-sur-Tille pour les besoins de la cause médiatique. Quand on aime, on ne compte pas … les kilomètres !

 

• coupure de presse

 




Les Carroz : J.R. anime la fête au « Village people »

Plaisir en noir et blanc pour les Blues Brothers and Blues Sisters.

Plaisir en noir et blanc pour les Blues Brothers and Blues Sisters.

Les « Blues Brothers » (et « Sisters ») ont fait des mots croisés avec J.R.  le 15 juin sur la bien-nommée place de l’Ambiance aux Carroz. Et comme le montre le remarquable reportage du photographe Laurent Cousin, ils (et elles) ont pris un réel plaisir à chercher de concert les solutions d’une grille à leur portée. Ce groupe costumé comme les stars du film-culte de John Landis est l’un des 17 qui ont participé à la fête au « Village People », placée cette année sous les signes des années 80. Le défi proposée lors d’une demi-journée démente à la bande de jazz(wo)men et ses rivales : venir à bout de 12 travaux (qui en fait étaient 14) sportifs et cérébraux pour tenter de remporter ainsi cette drôle d’épreuve combinée.

S’agissant des mots-croisés (un facile pour les plus jeunes, un autre plus corsé pour les grands), ceux-ci  ont obtenu l’adhésion de cruciverbistes découvrant ce type de compétition et tous ont été résolus dans la bonne humeur en 10 minutes et moins. Le verbicruciste maison s’est déjà produit au cœur de sa station d’élection (il y a déjà eu par le passé plusieurs concours et rencontres pour le grand public, en salles et en plein air), mais il s’est agi là d’une nouveauté dans ce contexte populaire particulier. Et cette grande première s’est avérée concluante  sur tous les tableaux : quantitativement, quelque 120 concurrent(e)s ont joué sur les grilles de l’auteur d’Eskimos et  qualitativement, on l’a dit plus haut, le style a convaincu.

Pas mal l’artiste, alors que l’on dit que nul n’est prophète en son pays !

 

 

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Is 2013 : J.R. n’a pas déçu les fidèles

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Sous les drapeaux de l’Europe, de jeunes cruciverbistes de niveau international au collège Paul-Fort

Au festival d’Is-sur-Tille dont il était à l’affiche ces 25 et 26 mai 2013, Jean Rossat n’a pas déçu ses fidèles, quelles qu’aient été les scènes où il s’est produit tout le week-end. Installé samedi matin au bout de la rue Gambetta, le pionnier des rencontres publiques a animé une séance de résolution collective pour les passants de la ville. Intitulée : « Un véritable jeu d’enfant », la grille de 600 cases du jour a vraiment bien plu, avec la bénédiction d’un Dieu du Ciel clément à l’approche de la mi-journée.

Revenu l’après-midi au collège Paul-Fort, où le festival a été transféré pour cause de rénovation de son lieu-culte de la salle des Capucins, J.R. a piloté la finale d’un passionnant tournoi des Collèges dont il a élaboré les 24 grilles autour du sujet : « Les pays de l’Union européenne ». Tenir en haleine 64 joueuses et joueurs, ainsi qu’un nombreux public de parents, camarades, « coachs » du monde éducatif et champion(ne)s aguerri(e)s venu(es) soutenir la relève, une demi-journée durant, est une performance. Mais une fois de plus, le sportif des mots haut-savoyard l’aura accomplie avec des créations adaptées autant aux compétiteurs qu’aux spectateurs. Sur le plan des résultats, pour la première fois depuis longtemps, c’est une équipe issoise qui a emporté la finale, de façon homérique, après que sa rivale dijonnaise a manqué sa tentative au 1 vertical : « DISCOPOLES » au lieu de « DISCOBOLES », dans un problème parlant de la Grèce .

Une 4e manche du francophone d’enfer

Dimanche, dans les mêmes lieux, l’auteur d’Eskimos était attendu par les cruciverbistes des joutes adultes. Le matin, à la suite des 3 réalisations de l’association À la croisée des mots, il a proposé une 4e grille du championnat francophone « d’enfer » intitulée « La francophonie en conclave », où le paradis aura été pavé de mauvaises intentions, comme l’espéraient  d’ailleurs les adeptes (anciens et nouveaux) les plus fervents. Présent pour tenir le chronomètre de l’épreuve, il a ensuite longuement échangé avec les concurrent(e)s, conformément à un rite qui est selon lui essentiel à un festival de mots-croisés. PAPARAZZO ou PAPARAZZI, PICCOLO ou PICCOLO ? C’est à cet endroit de l’énigme que s’est notamment joué le Grand Prix Eskimos et la qualification pour les tournois de Bourgogne. Un croisement crucial que l’expérimenté Rochechouartais Guy Bonnin, 0 faute en 42 min 33, aura négocié le mieux et le plus rapidement.

L’après-midi, le « sphinx » a soumis  huit grilles autour des « Dieux, mythes et mythologies modernes » aux œdipes retenus pour les tournois SOLO et DUO (faire la grille n°1). À l’issue de matchs spectaculaires et riches en rebondissements, Bernard Philippet a gagné le SOLO en battant en finale son compatriote belge Thierry Vanhoutte, et l’équipe Marie-France Modaine-Michèle Picot a emporté le DUO, après une victoire en finale contre la paire Pierre Bernard-Mylène Debière.

À l’heure des récompenses, l’homme des Carroz a salué les champions et le public. Ceint d’une écharpe rose et bleue, il a également manifesté son soutien de cœur pour une autre finale, sportive celle-là, programmée le vendredi suivant au Stade de France.

– le classement complet du tournoi des collèges.

le classement du championnat francophone.

– le classement du Grand Prix Eskimos et tournois de Bourgogne.

le mots-croisés en ligne « spécial Is ».