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Bernard Philippet roi des mots-croisés, Vacqueyras as de l’accueil

Gens du pays et cruciverbistes de tous horizons associés pour le tournoi Duo.

Gens du pays et cruciverbistes de tous horizons associés pour le tournoi Duo.

Bernard Philippet a emporté le Grand Prix Eskimos Open et le tournoi Solo des 8es Croisés de Raimbaud de Vacqueyras qui se sont déroulés les 7 et 8 septembre 2013 dans le bourg viticole du Vaucluse. Le cruciverbiste wallon a réalisé le sans-faute en moins de 12 minutes lors de l’épreuve sur tables du samedi matin. Déjouant toutes les attrapes ourdies par le « méchant » J.R., il a devancé Jean-Claude Gouy qui n’a pas non plus commis d’erreur, mais en plus de 23 minutes. Cet Open — qui a réuni 25 cruciverbistes d’Eskimos (une belle participation qui aurait été bien supérieure encore sans une coïncidence de circonstances qui ont retenu des inscrits à la maison en dernière minute) — a vu 10 concurrent(e)s réaliser une grille parfaite et la plupart résoudre le problème proposé complètement ou presque. Les Vacqueyrassiens Jean-Pierre Chabran et Jean-Claude Faure ont quant à eux emporté le Grand Prix « Bienvenue » par équipes en 1 faute et 29 min 45 devant une autre paire locale.

Les deux premiers du Grand Prix Open se sont retrouvés le lendemain dimanche en finale de la joute individuelle sur tableaux, pour le même résultat que la veille. En finale du tournoi Duo, Michèle Willemin de Poissy associée à Guy Tellène de Vacqueyras ont pris le meilleur sur les Normands Georges Flambard et Martine Legendre (Télécharger La grille de la finale).

Merci pour le chocolat 

Outre les compétitions, les festivaliers ont pu comme chaque année participer à des résolutions sans enjeu en compagnie de l’auteur créateur du festival vauclusien. À la salle polyvalente, et non sur le cours Stassart comme les précédentes éditions à cause d’une météo très incertaine, les cruciverbistes de tous les horizons sont venus en très grand nombre chercher les mots de la grille de 600 cases (carreaux de chocolat pourrait-on écrire vu son sujet) et de la série d’énigmes de 100 cases qui a donné lieu à des défis intergroupes du meilleur aloi jusqu’à la soirée. Dans les manifestations de Jean Rossat et d’Eskimos, on joue comme on aime et de toute évidence, les gens du pays montrent de plus en plus de goût pour ces séances libres et spectaculaires de remue-méninges.

Ce millésime 2013 des mots-croisés aura eu pour maître mot « l’accueil ». On en a déjà eu un avant-goût avec une grille d’inscription à l’Open tournant autour du Tour de France (qui, en 2013, passait au mont Ventoux le 14 juillet et se reposait le 15 dans le Vaucluse). Et l’on est resté sur cette idée durant tout le week-end : la grille de l’Open a pris appui sur le fait que la France est le pays le plus visité au monde ; celle du GP Bienvenue a évoqué la route des vacances et les 16 grilles inédites des tournois ont parlé de l’art et de la manière de recevoir.

Pour J.R., ce choix s’est imposé tout naturellement tant la cité du troubadour montre au fil des ans, son sens de la réception des festivaliers. Si les visiteurs sont les rois des mots-croisés, leur hôte vauclusien est bien l’as de la réception et de la convivialité.

À noter :

Un week-end pour 2 personnes (hors haute saison) à l’auberge-confort de Haute-Combe aux Carroz d’Arâches (Haute-Savoie) était à gagner par tirage au sort entre les participants des Grands Prix Eskimos. C’est finalement Jean-Claude Gouy qui a eu cette chance.

• revue de presse

• l’album photo

 




Eu 2012 : un festival toujours plus ouvert

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Un tournoi sous le titre : « Un dimanche à la campagne »

Grâce à une programmation équilibrée, des formules de jeu vivantes, des grilles modernes et un bel effort collectif,  les rencontres de mots croisés proposées du 16 au 18 novembre 2012 par votre serviteur au festival d’Eu ont visiblement touché une nouvelle fois tous les publics de cruciverbistes.

Sur le marché du vendredi matin, place Guillaume-le-Conquérant (entre les étals de fruits et légumes et de vêtements), les chalands eudois ont résolu la grille de 600 cases « La gastronomie au menu », apportant chacun sa pierre à l’édifice. Venus plus nombreux que les années passées (s’étaient-ils passé le mot ?), ils ont décidé le verbicruciste de service a programmé deux séances à la suite. Conçu comme une mise en bouche avant les réjouissances à venir, ce jeu collectif est devenu bien plus que cela ; il est désormais un moment très attendu par les cruciverbistes locaux désireux de jouer pour le seul plaisir, sans enjeu.

Samedi à la salle Michel-Audiard, les élèves des classes de 5e de la ville et de cités voisines ont ouvert quant à eux le bal des compétitions, avec la finale du tournoi des collèges. Issues d’une sélection qui a réuni plus de 500 candidat(e)s à la fin-septembre, les équipes des meilleur(e)s cruciverbistes en herbe  ont donné une brillante démonstration de leur savoir en langue française et de leur savoir-faire en mots croisés. Toujours plus motivés et entraînés par un personnel enseignant également très impliqué, les collégiens sont venus à bout d’une série de grilles tournant autour du sujet : « Les commerces ». Sous le regard de parents, de professeurs et de champions, ils ont ajouté du panache à des parties riches en émotions, jusqu’aux dernières.

Moins de 3 fautes pour 6 cruciverbistes sur 7 !

Dimanche au même lieu, les adeptes de la revue Eskimos et du site jeanrossat.fr, ont également répondu présent à l’appel, avec peu d’érosion de la participation, malgré le fait qu’il s’agissait là du quatrième rendez-vous de l’année entre J.R et les siens (et même le troisième en deux mois, après ceux de Vacqueyras et d’Aÿ). Le Grand Prix « Open » sur tables du matin a été celui de toutes les surprises. Sur une grille intitulée « Astérix et les Anglo-Normands » (clin d’œil à la sortie quasi-simultanée des aventures du héros gaulois « Au service de Sa Majesté » et du dernier James Bond), nombre de favoris ont été surpris à deux croisements diaboliques. Cela a fait l’affaire d’outsiders dont le vainqueur haut-savoyard Christian Boccon qui a décroché la première place, en réussissant le sans-faute en 29 ’30, soit 10 secondes avant son suivant au classement : le Manchois Gerorges Flambard ! C’est aujourd’hui une réalité à souligner : les concours Eskimos sont très ouverts entre des concurrents dont le niveau est toujours plus homogène : 6 cruciverbistes sur 7 n’ont pas commis plus de 3 fautes et le 1/7e suivant ne s’est pas trompé de plus de 4 mots de 6 lettres ! Qu’on se le dise donc : tous les inscrits ont aujourd’hui une chance de bien figurer dans les festivals.

L’après-midi, les tournois dont les grilles étaient rassemblées sous les titres : « Un dimanche à la campagne » ou « Le bonheur est dans le pré » ont également et logiquement donné lieu à des classements inédits. En solo, le Francilien Hervé Hardouin l’a emporté en finale devant la Bourguignonne Sylvie Gony ; en duo, Renée Devos et Jean-Claude Gouy ont devancé la paire formée par Cyrille Veltz et Philippe Lenglin.

Qu’on se le (re)dise : aujourd’hui, les festivals de mots croisés consistent essentiellement en des rencontres entre un auteur et ses publics. Et le but du premier est bien de donner aux seconds le plaisir qu’ils viennent y chercher. Comment cela ?  En présentant (à chaque étape de sa tournée hexagonale) un album de grilles inédites, les plus signifiantes et intéressantes possibles — des réalisations en prise sur l’actualité, et plus précisément cette actualité qu’il observe de façon subjective, en tant qu’artiste à part entière de la république des lettres. Vu la dépense d’énergie qu’il implique, cet objectif est certes difficile à atteindre en toutes circonstances ; et le fut sans doute particulièrement à Eu. C’est un problème, lequel pour l’instant n’a pas trouvé sa solution. Ce qui ne ressemble pas aux énigmes de J.R !

– faire la grille n°1 des  Tournois d’EU-2012

– lire le palmarès d’ EU-2012

– visionner la vidéo des tournois

• parcourir la presse

• feuilleter les définitions de la grille d’inscription

 




Festival d’Aÿ 2012 : vos définitions

Pour s’inscrire au Festival d’Aÿ 2012, il fallait imaginer des définitions pour les mots ROI et CHÂTEAU. En voici une sélection :

• ROI

« Coq de basse-cour » (Jean-Claude Driot), « Choisy, mais pas élu » (Guy Bonnin), « Souvent brillant, parfois mat » (Philippe Dhondt), « Titre à Lear » (Gérard Leclerc), « Pas facile à mater » (Marie-Paule Cierniak), « Qu’on intronise ou qu’on sort » (Nadia Chasseigne) , « As ou sous as » (Renée Devos), « Sa dame se fait souvent prendre par un valet » (Michel Cosnefroy), « … des boules, il s’y voyait, et pis Fanny » (Cyrille Veltz), « Un vrai bleu, mais de haute lignée » (Denis Richard), « C’est un grand honneur » (Hervé Hardouin), « Le client l’est, mais de quoi ? » (Marie-France Devy), « Pour les cartes, il bat sa femme » (Isabelle Robert), « Partie de belote » (Patricia Longree), « Pièce de marque déposée en France » (Patrick Servenay), « Trois moins deux » (J-P. Picard), « S’amuse chez Hugo, se meurt chez Molière » (Guy Robert), « Du macadam, c’est Prosper » (E. Lalire), etc.

• CHÂTEAU

« Une chanteuse et un ténor s’y accordèrent » (B. Philippet), « Bâtisse « effet mer » éphémère » (Jean-Pierre Cambien) , « Demeure belle malgré son âge » (P. Longree), « La pompe ne lui donne aucun lustre » (Pierre Bernard), « Sa vie s’envie, ses vins aussi » (Thierry Bruger), « Thierry, Bernard, Renault et les autres » (Jean-Jacques Poinsenet), « Part de fromage de Hollande » (G. Bonnin), « Utopie en Ibérie » (Marie-Françoise Modaine), « Modèle réduit rencontré sur la plage en été » (M. Cosnefroy),« Le Bordelais y a cru » (R. Devos), « On s’y jouait des tours en chemin pour ne pas casser la ronde » (C. Veltz), « Miss Victoria loue son Ax » (Christian Boccon), etc.