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Eskimos n° 76 : les passeurs de belles idées

La grille d’inscription au festival Les Fabuleux cruciverbistes à Château-Thierry 2015 proposait de définir les mots PASSAGE et CONTROLE. Les candidats et candidates au déplacement dans la cité axonaise se sont avérés d’excellent(e)s passeurs(ses) de mots exquis. En témoignent ces quelques trouvailles choisies.

• PASSAGE

« Public ou privé, son emprunt offre souvent un grand intérêt » (Thierry Bruger, Hargeville), « Récompense de l’élève en un mot, ou la gourmande, en deux » (Cyrille Veltz, Fère-Champenoise), « (À l’entendre) Pas vraiment l’image que l’on s’en fait » (Michèle Villemin, Poissy), « Des clous » (Pierre Bernard, Paris), « En hiver, défilé en col blanc » (Monique Chasseigne, Plivot), « Traverse en un mot, a des travers en deux » (Corinne Bertrand, Corbas), « Sans témoin, on ne peut le réaliser sur la piste » (Daniel Cierniak, Leforest), « (Bref)Séjour de réfugié en un mot, risquant l’expulsion en deux » (Bernard Philippet, Polleur), « Ouverture en sol mineur » (Nadia Chasseigne, Voillecomte), « Chas, col, sas » (Renée Devos, Nieppe), « Espace protégé qui court les rues ! » (Marie-Françoise Modaine, Avançon), « Le dernier se fait sonner la cloche » (Patricia Longree, Polleur), « Pourtant piéton, il est au milieu de la rue » (Jean-Luc Pinai, Paris), « Pas vraiment une blague… à tabac » (Georges Flambard, Digosville), « Peu prisé quand il est à tabac » (Marc Cimpello, Quévreville-la-Poterie), « À tabac, il nuit à la santé » (Philippe Dhondt), « Permet d’arriver en première, sans rétrograder » (Xavier Chevalier, Poix-Terron), « Son droit peut permettre de tourner à gauche » (Marie-Noëlle Mauris, Le Trétien), « Dissipé en deux mots » (Jean Brisard, Les Rivières-Henruel), etc.

• CONTRÔLE

« Annule le résultat, s’il est positif » (T. Bruger), « Technique pour éviter de le perdre » (C. Veltz), « Raté, peut faire virer l’andouille » (M. Villemin), « Agent de maîtrise » (P.Bernard), « Crash (ou crache–test » (M. Chasseigne), « Où jacques chancellent » (C. Bertrand), « Obstacle avant le passage » (D. Cierniak), « Fait par la garde, je le garde » (R. Devos), « Qualité pour les produits » (Christian Boccon, Usinens), « Technique pour la sécurité » (Martine Besset, Soissons), « Tour de piste » (M. Cimpello), « Peut précéder un redressement même s’il peut paraître tordu » (X. Chevalier), « Mon anagramme dit ce que font les poussins » (Bernadette Clerc, Longeau), « Positif, plutôt négatif pour le sportif » (Claire Delahaye, Reims), « Routier qui conduit au radar » (P. Dhondt), « Certains le passent la tête dans le sac » (Christian Bottemer, Ostwald), etc.




Concours n°75 : délicieuses glaces italiennes

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À l’Expo de Milan, un pavillon français que l’on peut DÉMONTER pour le REMONTER (voir la grille du concours)

Lors du concours de la revue Eskimos n°75 « Expo à la milanaise », les participant(e)s ont proposé de succulentes définitions des mots GLACES et PASSAGE. Dont celles-ci de Bernard Monnet de Fontaine-lès-Dijon, le mieux noté au total.

• GLACES : « échouent au bac »

• PASSAGE : « Dérobées en secret »

Une sélection de toutes les plus belles trouvailles, très bientôt sur cette page.

 




Eskimos n°74 : chercher des heures et puis la fatigue…

Le concours d’Eskimos n°74 invitait à trouver des définitions pour les mots HEURES et FATIGUE. En voici quelques-unes, montrant que l’imagination est au pouvoir chez les lectrices et lecteurs de la revue.

• HEURES :

« Elles se font longues à attendre, celles-là ! » (Jean-Claude Ferron, Roques) ; « Peuvent être belles d’onze, elles » (Corinne Bertrand, Corbas) ; « Chargées de pointe » (Daniel Cierniak, Leforest) ; « Sombres dans le malheur » (Marie-Paule Cierniak, Leforest) ; « Jeux d’aiguilles » (Philippe Dhondt, Flavigny) ; « Cinq pour papoter, onze pour claboter » (Pierre Bernard, Paris) ; « On en avale deux douzaines par jour » (Michèle Villemin) ; « Fixées par des aiguilles » (Bernard Chapays, Fleury) ; « 24 dans le 72, depuis 23 » (François Beaufeïst, Vic-sous-Thil).

• FATIGUE :

« Balance des salades » (J-C. Ferron) ; « Remue la romaine ou la frisée » (F. Beaufeïst) ; « En fait toute une salade » (Laurent Leshauris, Aubeville) ; « Mort vivant » (C. Bertrand), « Même un bon vivant peut en être mort » (Bernard Monnet, Fontaine-lès-Dijon) ; « Donne le las » (D. Cierniak) ; « Lasse et rend molasse, hélas ! » (M. Villemin) ; « Me lasse et me délace » (Simonne Connat, Chamvres) ; « A besoin de réparation » (Sylvie Gony, Marcilly-sur-Tille) ; « Plus elle augmente, plus elle diminue » (Thierry Bruger, Hargeville) ; « Recru des sens » (Hervé Hardouin, Antony) ; « Met le plus incroyant sur les genoux » (Jean-Caude Gouy, Le Puy-en-Velay) ; « La pêche est finie » (Vincent Lebrun, Lescaut) ; « Crise de l’énergie » (Anne-Marie Bergeret, Escoubès) ; « La bonne nous met en forme » (Christian Bottemer, Ostwald) ; « Baisse de l’intérêt » (B. Chapays) ; « On peut revivre après sa mort » (Jean-Claude Driot, Château-Thierry) ; « Épuise le sujet » (Marie-Jo Place, Ossen) ; « Serait-elle la cause de ce manque d’inspiration ? » (Guy Bonnin, Rochechouart) ; « Cas de force mineure » (Rudy Gailhanou, Ger) ; « Fait les poches » (Edith Sordet, Dijon) ; « Plate forme » (Bernard Arnautou, Pau) ; « Flagada tsoin-tsoin » (Francine Pichon, Antony) ; « Des sommes peuvent la compenser » (Jean-Philippe Beuzit, Morlaix).